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Effets sur la santé

Effets du stress sur la santé du salarié

Les mécanismes du stress

Le stress est un phénomène d’adaptation du corps qui nous permet de réagir à notre environnement.
Notre organisme répond à un contexte stressant par une réaction en 3 phases (alarme, résistance, épuisement). C’est le syndrome général d’adaptation découvert en 1935, par Hans Selye.
Si le stress s’installe dans la durée, dans tous les cas notre capacité à réagir s’altère, notre organisme s’épuise et apparaissent diverses conséquences pathologiques.

Mécanismes physiologiques du stress : alarme, résistance, épuisement

Le syndrome général d’adaptation permet de décrire les mécanismes physiologiques du stress en trois phases :
Mécanismes physiologiques du stress : alarme, résistance, épuisement L’alarme : l’organisme se prépare au combat ou à la fuite Dès sa confrontation à une situation évaluée comme stressante, l'organisme réagit immédiatement en libérant des catécholamines (hormones produites par la glande médullo-surrénale, dont l’adrénaline). Celles-ci augmentent la fréquence cardiaque, la tension artérielle, les niveaux de vigilance, la température corporelle… Ces modifications ont pour but de préparer l'organisme à réagir en amenant l’oxygène aux organes qui vont être sollicités. Si la situation persiste, l’organisme entre en phase de résistance Peu de temps après la première phase, de nouvelles hormones, les glucocorticoïdes, sont sécrétées (par la glande corticosurrénale). Ces hormones augmentent le taux de sucre dans le sang pour apporter l'énergie nécessaire aux muscles, au cœur et au cerveau et y maintenir un niveau constant de glucose. L’organisme se prépare aux dépenses énergétiques que nécessite la réponse à la situation stressante. La sécrétion des glucocorticoïdes est autorégulée : des récepteurs du système nerveux central détectent les quantités libérées dans le sang et adaptent leur production. Si la situation stressante se prolonge ou s'intensifie, l’organisme entre en phase d’épuisement Dans cette situation, les capacités de l’organisme sont débordées. L’autorégulation des glucocorticoïdes devient inefficiente. L'organisme est submergé d'hormones activatrices qui, si les tentatives de modification de la situation se révèlent inopérantes, peuvent devenir délétères pour la santé.
Des études récentes aussi bien sur des animaux que sur des êtres humains montrent que les perturbations biologiques liées au stress chronique modifieraient durablement la façon de répondre aux nouvelles situations stressantes (par un processus épigénétique, c’est-à-dire qui modifie, non pas la séquence de l’ADN, mais l’expression des gènes).
Evaluation cognitive et stratégies d’adaptation individuelle Le syndrome général d’adaptation peut être modulé selon l’intensité et la durée des facteurs stressants en cause et selon nos expériences passées. La réaction de notre organisme est ainsi parfois influencée par une situation stressante que nous avons déjà vécue et que nous associons à la situation présente. De ce fait, la réponse à une situation stressante dépend de la façon dont elle est perçue, évaluée cognitivement.
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